Mina Tindle
En décembre 2011, nous avions proposé à Mina Tindle de nous jouer un morceau de son premier album dans la grande roue des "Plaisirs d'Hiver", le marché de noël de Bruxelles. Nous avons alors to...
En décembre 2011, nous avions proposé à Mina Tindle de nous jouer un morceau de son premier album dans la grande roue des "Plaisirs d'Hiver", le marché de noël de Bruxelles. Nous avons alors to...
La construction de la « Chapelle de la Cour » fut confiée à l’architecte Jean Faulte le 1er mai 1760. Si son plan découle de celui de la chapelle du château de Versailles, son aspect général, en revanche, rappelle étonnament celle du château lorrain de Lunéville, une façon pour Charles de Lorraine, gouverneur de nos provinces, de se sentir chez lui.
À l’intérieur, les bas-côtés surmontés de galeries présentent une superposition de colonnes à chapiteaux ionique et corinthien, dans la grande tradition classique de l’architecture française. Néanmoins, le tout est traité avec une liberté propre au style Louis XV avec certains détails qui annoncent le style Louis XVI. En octobre 1804, Napoléon signa un décret qui donna la chapelle au culte protestant.
Le roi Léopold Ier, qui appartenait à une branche de la famille de Saxe, ayant adopté la Réforme parmi les premiers, ne pouvait renier la foi de ses ancêtres. Il fit donc de cette église la « Chapelle royale », un peu comme pour revenir aux sources ! C’est ici que, une à deux fois par mois, le souverain assistait au culte, comme avant lui, les princes de la famille d’Orange. Charlotte Brontë, elle aussi, fréquenta les bancs de la chapelle royale alors qu’elle séjournait à Bruxelles en 1842. Son école, sise rue Isabelle, était d’ailleurs très proche.