Taraf De Haïdouks
Voilà un tournage pas comme les autres! A l’occasion de la sortie du nouvel album de Taraf de Haïdouks et de ses 25 ans d’existence, nous avons proposé au groupe de venir nous interpréter un...
Voilà un tournage pas comme les autres! A l’occasion de la sortie du nouvel album de Taraf de Haïdouks et de ses 25 ans d’existence, nous avons proposé au groupe de venir nous interpréter un...
La Fleur en Papier Doré est un café avec un illustre passé. C’est ici que se réunissaient les figures de proue du surréalisme belge du vingtième siècle: René Magritte, Louis Scutenaire, Marcel Mariën…
Cette modeste maison de deux travées remonte au XVIIe siècle. En 1830, à l’instar des habitations voisines, elle est réaménagée par l’architecte H.L.F. Partoes. Comme l’indique une plaque commémorative polychrome, les Sœurs de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul s’y installent en 1843. Au début du XXe siècle, la maison change d’occupants et, finalement, en 1944, Geert Van Bruaene fonde l’estaminet La Fleur en papier doré, un établissement qui perdura jusqu’en 2006. Classé et restauré, l’endroit rouvert en 2007, a conservé toute son atmosphère et, comme autrefois, le nom de l’établissement et des branchages en fer forgé enjolivent toujours la façade. À l’intérieur, des dessins, des collages, des aphorismes et des objets insolites animent les murs de ce bistrot de quartier demeuré célèbre pour avoir été longtemps le repère des surréalistes bruxellois. À une époque, René Magritte, Marcel Mariën, Marcel Lecomte, Louis Scutenaire, E.L.T. Messens, Paul Collinet, Irène Hamoir ou Marc Eemans s’y retrouvaient volontiers. Puis, ce furent des membres du mouvement Cobra qui y installèrent leur quartier. On y croisait alors Wout Hoeboer, Christian Dotremont ou Hugo Claus, Louis-Paul Boon, Jan Walravens, Simon Vinkenoog et même Jean Dubuffet.