Douglas Dare
ll y a des moments où on se laisse porter malgré nous… Des instants où tout ce qui se passe autours n’a plus d’importance… Nous étions pourtant dans la bruyante Galerie Ravenstein, les en...
ll y a des moments où on se laisse porter malgré nous… Des instants où tout ce qui se passe autours n’a plus d’importance… Nous étions pourtant dans la bruyante Galerie Ravenstein, les en...
Maillon piétonnier important entre la ville haute et la ville basse, la Galerie Ravenstein conduit à la gare Centrale.
Elle est englobée dans un vaste immeuble de bureaux, haut de quatre étages. À l’origine, elle était destinée à redynamiser le quartier durement touché par les travaux destructeurs de la jonction Nord-Midi. Conçue comme une galerie marchande pouvant abriter 81 commerces, elle fut construite entre 1954 et 1958 dans le Style international, d’après les plans des architectes Alexis et Philippe Dumont, auteurs de l’édifice voisin abritant la compagnie Shell. De la rue Ravenstein, un immense porche donne accès à un escalier sous coupole qui rachète la dénivellation de dix mètres existant entre les deux rues. La galerie semble prolonger la tradition des grands passages couverts si caractéristiques au XIXe siècle. Comme eux, elle a reçu un éclairage zénithal qui se manifeste dans la galerie par une voûte surbaissée en béton et briques de verre et, au niveau de l’atrium, par une impressionnante coupole en béton incrustée de centaines de briques de verre placées en cercles concentriques. De nombreux Bruxellois ou navetteurs continuent aujourd’hui à emprunter ce lieu qui abrite toujours des commerces et des établissements Horeca.