Hippodrome de Boitsfort – Droh!Me

Au 18e siècle, l’engouement ‘so British’ pour les courses hippiques gagne notre pays. En août 1875, sous l’impulsion de Léopold II, l’État cède une portion de la forêt de Soignes à la Ville de Bruxelles pour la création d’un hippodrome et d’un tir aux pigeons.

En 1878, la Société Royale d’Encouragement pour l’Amélioration des Races de Chevaux (SRE) y aménage un champ de course sur base des plans d’Edouard Keilig, l’architecte paysagiste du Bois de la Cambre. Originalité, la piste est de forme ovale allongée, ce qui rend le parcours plus difficile ! En bordure, le site est ensuite complété par la construction des Grande et Petite Tribunes.

La ligne d’arrivée des courses se situait entre les deux tribunes, les spectateurs y étaient aux premières loges pour le sprint final.  Au centre de la piste se trouvait « la Pelouse » : on pouvait y suivre, à un tarif réduit, le déroulement de la course au plus près !

À partir des années ‘80, les courses attirent de moins en moins de spectateurs. Et en 1995, les chevaux effectuent leur dernier tour de piste. La fin de l’activité hippique entraîne le déclin progressif du prestige du site et de son patrimoine remarquable.

À cette période, le site accueille ponctuellement des activités récréatives et festives : théâtre, événements, cirques, salons, brocantes, foires… Mais, insuffisamment entretenu, il se dégrade hélas au fil des années.

Sur les 7 projets déposés, c’est le DROH!ME Melting Park, proposé par VO Group, qui a été retenu par le jury pour ses qualités affirmées. En août 2014, la SAU démarre la restauration des enveloppes extérieures des bâtiments : les Grande et Petite Tribunes, le Bâtiment du Pesage, ainsi que la Tour de Départs jusque fin juin 2016. Entre les premières réalisations d’aujourd’hui et la pleine occupation en 2019, DROH!ME Melting Park grandit petit à petit pour devenir un nouveau modèle de parc de loisirs actifs multigénérations.

-source: drohme.be-