Il est arrivé seul, la guitare à la main. Grand, calme et généreux.
Nous filmons Bram alias The Bony King of Nowhere le jour même de la sortie de son 3ème album. La musique du gantois est puissante, sa voix et sa guitare suffisent à nous renverser, à bouleverser nos cœurs.
Nous voulions le faire chanter dans un lieu qui lui ressemble, quelque chose de secret, de fragile et d’émouvant… Et nous avons trouvé à deux pas du cimetière de Laeken UN ANCIEN ATELIER D’ART FUNÉRAIRE.
Ne voyez rien de mortuaire dans cette comparaison, simplement la rencontre entre deux éléments rares et précieux.
Cet atelier ne bouge plus, ni les vitres cassées, ni les pierres et lampes recouvertes de poussière. Pas même l’imposante statue d’aigle posée derrière le musicien, vestige d’un triste cambriolage. La guitare se lance, la voix suit. Aucun bruit, mais de l’émotion.
Cet atelier abandonné reprend vie le temps de « Rain falls down on mirwart ».
Bram sourit, prend sa guitare et se dirige lentement vers le jardin pour y interpréter « On my way home » accompagné du chant des oiseaux.