Souvenez-vous des frissons qui vous ont traversé lorsque vous avez écouté pour la première fois Alela Diane et Bon Iver… Il y a un an, nous avons ressenti la même chose pour un artiste belge quasi inconnu: Benoît Lizen.
Benoît est biologiste. Il n’a pas de formation en musique, simplement une passion sans fin pour la guitare et le blues. Le jeune liégeois s’invente une langue à lui et décide de poser ses histoires sur « Naomka », un disque brut et poétique enregistré sans un sou.
Une vieille guitare des années 1920, un petit banjo, une boite à musique, une chorale d’enfants, une flûte traversière ou une guitare lap-steel… Voila ce qui accompagne la voix singulière de Ben Lizen, rien de plus…
On rêvait donc de le filmer dans un lieu à son image: méconnu et calme. C’est à deux pas des Halles Saint-Géry, à côté de l’ancien couvent des Riches-Claires que Benoît s’est posé, accompagné de son chien Gustave.
Un tronçon de la Senne y a été reconstitué, pour rappeler que jusqu’en 1871, celle-ci traversait le centre de la ville à ciel-ouvert.
On espère de tout coeur que vous vous laisserez à votre tour séduire par ses histoires que seule votre imagination pourra déchiffrer.
N’hésitez pas à découvrir son album (en libre écoute sur sa page Bandcamp) et à aller le voir en concert!
