Arno

Chez PIAS – Anciens bureaux du Journal LE PEUPLE

En 1905, la Presse socialiste installe l’imprimerie et la rédaction du journal Le Peuple à la rue Saint-Laurent, dans un quartier connu comme étant celui des imprimeurs. D’esprit Art nouveau, ...

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Les années filent mais Arno ne change pas. Il reste ce visage lunaire marqué par la vie, cet humour « belge » et cette voix rocailleuse. Chaque nouvel album d’Arno est très attendu, mais c’est surtout pour ses concerts qu’il est tant apprécié. Il a cette présence sur scène, cette aura qui fait que chacune de ses prestations est unique.

Nous connaissions le bonhomme pour l’avoir filmé il y a quatre ans chez un coiffeur du quartier Sainte-Catherine. Un moment étonnant et magique qui reste gravé comme un des plus beaux moments de Bruxelles Ma Belle (à revoir en bas de page).

Cette fois ci, c’est dans les nouveaux bureaux de PIAS, sa maison de disque en Belgique que nous avions rendez-vous. Car ce label a récemment quitté le quartier d’Anderlecht pour investir les anciens locaux du journal Le Peuple.

C’est donc dans le hall, aménagé en boutique de vinyles que Arno s’est installé, accompagné par ses deux musiciens. Il nous a offert trois titres de son nouvel album «Human Incognito», qui, on vous l’assure, est vraiment superbe!

 

Cut Me

Petite vitrine cachée dans le quartier Sainte-Catherine, CUT ME est bien plus qu’un salon de coiffure. Enfin ce n’est PAS un salon de coiffure ! Fred, le créateur de l’endroit y tient : c’e...

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« Vous avez une heure avec Arno, ce sera lundi et chez le coiffeur près de chez lui ». Voilà comment nous avons appris que nous allions filmer le géant belge.

Nous n’avons donc pas chipoté. De plus, le lieu que nous ne connaissions pas s’est avéré être un petit bijou de surréalisme caché dans le quartier Sainte-Catherine.

La maison de disque nous assure que nous sommes les premiers en Belgique à réaliser une session acoustique en sa compagnie. Le stress monte donc à l’approche de l’enregistrement. Fred le coiffeur nous accueille en nous précisant qu’il ne s’agit en aucun cas d’un salon de coiffure mais d’un « lieu ». En effet, nous le classerons comme « galerie d’Art » plutôt que « salon de coiffure » : pas de miroirs pour se regarder, une niche dans laquelle est endormi un chien de cheveux, des phrases surréalistes sur les murs, Jésus avec un billet de un Dollar, des télévisions retransmettant le passage des gens dans la rue… Un minuscule endroit truffé de mille trésors.

Et dans l’unique fauteuil du « lieu » est affalé Arno. Silencieux, il prend très au sérieux l’exercice. Les paroles écrites à la main sont devant lui, il règle quelques détails avec son pianiste attitré, et décide de commencer.

La voix s’arrête, le piano aussi. Nous savons que nous venons de filmer un monument belge, comme ça, en quatre minutes. Arno prend ses feuilles et s’en retourne à son quartier. Nous restons là encore un peu, le sourire aux lèvres.

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