Derrière « Cold Specks » se cache un diamant brut. Et derrière « I predict a graceful expulsion » se cachent onze titres graves et violents. La canadienne qualifie sa musique de « doom soul », Soul lugubre, en ruine…
Nous avions rendez-vous avec la mystérieuse Al Spx quelques heures avant de monter sur la scène du Feeërieën, superbe mini festival organisé par l’Ancienne Belgique et installé dans le kiosque du Parc Royal.
La musique de Cold Specks a quelque chose de très pur, de très brut. Le lieu dans lequel nous allions la filmer avait donc son importance. Nous voulions quelque chose de sobre, de sombre aussi afin de coller au plus près des émotions que procurent ses chansons.
Et c’est pourtant en passant devant le Palais Royal que nous avons trouvé notre bonheur : des pots de Miscanthus (?!) ont étés déposés à l’entrée du Musée BELvue et donne ainsi un air de campagne à la place des Palais.
C’est donc bercés par le ronronnement des voitures roulant sur les pavés que Al Spx et ses deux musiciens nous ont offert ce moment de grâce.
