Musées de l’Extrême-Orient

Balimurphy

Nous connaissions déjà Cédric  pour l'avoir filmé en compagnie de Clare Louise ( dont il est le guitariste ) lors d'une jolie session Saint-Gilloise. Nous avons donc profité de la sortie du nou...

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En vous aventurant du côté de Laeken vous découvrirez de belles surprises architecturales bruxelloises. Outre le Palais de Laeken et ses magnifiques serres, vous pourrez découvrir avec étonnement, sortant de cette jungle bruxelloise une Tour Japonaise et un Pavillon Chinois !

Commandités par le roi Léopold II, le Pavillon chinois et la Tour japonaise dressent leurs curieuses silhouettes non loin de l’enceinte du Palais royal. C’est Alexandre Marcel, un architecte parisien spécialisé dans l’architecture orientalisante, qui fut à l’origine de leur conception.

Décorée d’éléments en bois sculptés à Yokohama, la Tour japonaise fut dotée d’un avant-corps construit par un artisan nippon pour l’Exposition universelle de Paris en 1900. Elle sera inaugurée en 1905. Inaccessible au public depuis 1947, la Régie des Bâtiments décida de la rénover. On procéda au nettoyage des boiseries, des vitraux, des ornements métalliques et des céramiques, à leur remise en état et à leur restauration. La tour fut partiellement accessible dès 1989. La décoration extérieure comprend 44 éléments métalliques et 32 sculptures en bois dont certaines sont encore en attente de restauration. Les travaux se terminèrent en 2008 mais des études pour la restitution des intérieurs est toujours en cours.

Quant au Pavillon chinois, il ouvre ses portes en 1910. Ce dernier exemplifie à merveille une architecture exotique revisitée par la tradition européenne. En effet, bien que les sculptures extérieures aient été exécutées à Shanghai, l’empreinte de l’art occidental est on ne peut plus présente. Le pavillon chinois a fait l’objet d’une restauration minutieuse qui a débuté en 1991 et s’est terminée en 1995. Après une étude stratigraphique poussée (1800 relevés), on a décapé les boiseries et les nombreux éléments sculptés avant de les enduire de résine incolore, de trois couches de laque et parfois d’une couche d’or. Les tuiles et les céramiques endommagées ont été réparées tandis que les ornements métalliques ont été redorés. L’intérieur a retrouvé toute sa splendeur grâce à la restauration des peintures murales sur enduits, des toiles marouflées, des papiers peints, des bois sculptés vernis, des luminaires et des éléments en bronze et en laiton. La mérule, découverte lors des travaux, a été éradiquée.

La dépendance du Pavillon chinois, connue sous le nom de Koetshuis, a été restaurée entre 1998 et 1999. Les tuiles en céramique du toit ont été nettoyées et reposées à l’identique sur une charpente totalement rénovée. La maçonnerie et les boiseries ont dû être traitées contre la mérule. L’intérieur a subi une réfection complète entre 2001 et 2003. L’installation du mobilier fixe et des vitrines a été effectuée fin 2005-début 2006. Le Musée d’Art japonais qui s’est ouvert en mars 2006. Il présente une sélection des 12.000 objets provenant des Musées royaux d’Art et d’Histoire qui possèdent l’une des collections les plus importantes au monde.

Musées de l’Extrême-Orient

checkOuvert au public

placeAvenue Van Praet, 44 - 1020 Laeken

phone+32 (0)2 268 16 08

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