Parc Du Cinquantenaire

À l’origine, le parc du Cinquantenaire couvrait à peine 12 hectares et avait vu le jour dans le cadre des grands projets d’extension et d’embellissement de Bruxelles orchestrés par Victor Besme, sous la direction du roi Léopold II.

En 1888, la Ville décida d’annexer les terrains adjacents, toujours en jachère, afin de porter la superficie du parc à 30 hectares. L’ensemble, dessiné par Gédéon Bordiau, se composait d’un jardin fleuri à la française et d’un jardin à l’anglaise qui furent transformés en potager durant la guerre. Il constitue un écrin de verdure de choix pour l’imposant complexe édifié à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Belgique qui, de nos jours, abrite un musée d’Art et d’Histoire, un musée de l’Armée et un musée de l’Automobile. En 1897, le site du Cinquantenaire va être mis à profit lors de l’Exposition universelle. Le site du Cinquantenaire sera relié au deuxième pôle de l’événement, la section coloniale à Tervueren, par une avenue de prestige dont l’assiette se prépare depuis un certain temps. L’atmosphère festive de l’événement maintiendra l’Europe en haleine du 10 mai au 8 octobre. Jusqu’en 1930-1934, le parc est le cadre d’un grand nombre de célébrations nationales comme le centenaire de la Belgique, d’événements commerciaux, d’épreuves cyclistes et hippiques, d’expositions automobiles et de fêtes aérostatiques. Aujourd’hui, il sert de point de départ aux 20 kilomètres de Bruxelles et accueille de nombreux événements.